Dernière mise à jour à 08h51 le 31/03
Les armes et munitions découvertes dans la nuit du 24 mars dans un appartement d'Argenteuil en France, après l'interpellation du jihadiste présumé Rida Kriket montrent "à l'évidence les préparatifs d'une action terroriste imminente", même si aucune cible précise n'a été identifiée, a déclaré mercredi soir le procureur de la République François Molins lors d'une conférence de presse retransmise en direct par BFMTV.
"A ce stade des investigations si aucune cible précise projetée n'a pu être identifiée, tout laisse néanmoins à penser que la découverte de cette cache a permis d'éviter la commission d'une action d'une extrême violence par un réseau terroriste prêt à passer à l'acte", a indiqué M. Molins.
Reda Kriket et Anis Bahri, un jeune interpellé aux Pays-Bas dans l'enquête sur un projet d'attentat déjoué en France, sont soupçonnés de s'être rendus en Syrie entre "fin 2014 et début 2015", a indiqué M. Molins.
Reda Kriket a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi par le juge antiterroriste.