Dernière mise à jour à 08h51 le 31/03
Le chancelier autrichien Werner Faymann a appelé mercredi l'Allemagne à envoyer des messages plus clairs alors que d'autres pays tentent de faire face à la crise des réfugiés.
Dans une interview pour le journal Krone, M. Faymann a expliqué qu'il était "anormal" que quelqu'un soit récompensé après avoir payé des passeurs pour se rendre en Allemagne et qu'il obtienne ensuite pleinement l'aide sociale, alors que d'autres qui attendent de pouvoir entrer légalement dans le pays via le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) "n'obtiennent rien".
Dans ce contexte, il a mis en garde sur le fait que le col du Brenner entre l'Autriche et l'Italie pourrait devenir un site avec de nouveaux problèmes dans la mesure où les fermetures de frontières partout ailleurs rendent l'itinéraire via l'Italie plus attirant pour les réfugiés.
Cela mènerait à une situation très difficile en terme "politique, d'organisation et de police", exigeant une solution similaire aux contrôles renforcés du poste frontalier du Spielfeld, a-t-il ajouté.
Le chancelier autrichien a indiqué que l'Allemagne, en particulier, y avait des obligations.
Si le gouvernement là-bas devait choisir d'accepter 500 000 réfugiés ou plus, c'est "leur affaire". "Mais ensuite ils doivent aller chercher ces personnes où elles se trouvent, avant qu'elles tentent un voyage illégal", a-t-il ajouté.
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