Dernière mise à jour à 13h44 le 14/04
L'Organisation des Nations Unies a poursuivi mercredi les dialogues informels publics, commencés la veille, entre l'Assemblée générale et chaque candidat au poste de secrétaire général de l'ONU, une procédure inédite dans l'histoire de l'organisation.
Aux huit candidats qui s'étaient déclarés avant le début de cette procédure, un neuvième s'est ajouté mardi, M. Vuk Jeremic, de la République de Serbie.
Les autres candidats, dont quatre femmes et quatre hommes, sont : M. Srgjan Kerim, de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Mme Vesna Pusic, de la Croatie, M. Igor Luksic, du Monténégro, M. Danilo Türk, de la Slovénie, Mme Irina Bokova, de la Bulgarie, Mme Natalia Gherman, de la République de Moldavie, M. Antonio Guterres, du Portugal, et Mme Helen Clark, de la Nouvelle-Zélande.
Mardi, trois candidats sont passés devant l'Assemblée générale : Igor Luksic, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration européenne du Monténégro, Irina Bokova, l'actuelle directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), et Antonio Guterres, qui était récemment encore le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.
Mercredi, trois candidats devaient passer leur "entretien d'embauche" : Danilo Türk, ancien président de Slovénie, Vesna Pusic, ancienne ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes et ancienne Première vice-Premier ministre de Croatie, et Natalia Gherman, ancienne Vice-Premier ministre et ancienne ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration européenne de la République de Moldavie.
Chaque candidat a deux heures au cours desquelles il doit faire une présentation orale de sa candidature et répondre à des questions posées par les Etats membres et la société civile.
Ces rencontres s'achèveront jeudi avec les entretiens de Vuk Jeremic, Helen Clark et Srgjan Kerim.
Ces dialogues publics informels sont une nouveauté dans le processus de sélection du secrétaire général, qui doit aboutir à la recommandation d'un candidat par le Conseil de sécurité de l'ONU. Jusqu'à présent, les huit précédents secrétaires généraux que l'ONU a eus en 70 ans d'existence ont tous été sélectionnés par les 15 membres dans le cadre d'un processus relativement fermé. Les promoteurs de ces dialogues informels espèrent que cet exercice de transparence dans la sélection du prochain secrétaire général influera sur la recommandation faite par le Conseil.