Trois soldats français tués au Mali dans l'explosion d'une mine

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Le Palais de l'Elysée a annoncé ce matin qu'après la mort hier d'un soldat français due à l'explosion d'une mine survenue le 12 avril dans le Nord du Mali, deux autres de ses camarades membres du 511e régiment du train d'Auxonne sont décédés des suites de leurs blessures causées par le même engin explosif.

Dans un communiqué, le Président François Hollande a « salué avec émotion la mémoire de ces deux soldats français morts pour notre pays », ajoutant qu'« Il adresse ses condoléances à leurs familles et à leurs proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances ». Les trois soldats tués étaient présents au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane, qui a pour but de consolider la stabilité dans la région du Sahel et de lutter contre le terrorisme.

Avec le décès d'hier, les deux nouveaux morts d'aujourd'hui portent à 17 le nombre de soldats français tués depuis le début de l'intervention militaire au Sahel en juillet 2013, destinée à chasser les djihadistes qui avaient mis la main sur le Nord du Mali en mars-avril 2012. 7 avaient trouvé la mort pendant l'opération Barkhane, le dispositif qui a succédé en août 2014 à l'opération Serval, et qui implique quelque 3 500 militaires en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. 10 autres soldats avaient été tués lors de l'opération Serval, qui a duré de juillet 2013 à juillet 2014.