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La campagne pour ou contre le Brexit a officiellement commencé

le Quotidien du Peuple en ligne | 16.04.2016 10h08

La campagne pour le référendum britannique pour ou contre le Brexit a officiellement débuté vendredi, dix semaines avant un vote qui va offrir aux Britanniques leur première occasion d'avoir leur mot à dire sur l'Europe depuis 1975. Avec des sondages d'opinion montrant une profonde division de l’opinion britannique sur l'opportunité ou non de rester dans l'Union européenne, le nom le plus en vue de la campagne pour la sortie -le charismatique maire de Londres, Boris Johnson- va entamer son « blitz Brexit » avec des rassemblements vendredi et samedi dans trois villes du Nord du pays.

Boris Johnson, qui cherche à persuader le peuple britannique qu'ils pourraient être plus prospères sans les formalités administratives de l'UE, a comparé la sortie du bloc à une évasion d’une prison, affirmant que le référendum était « comme un geôlier laissant accidentellement la porte de la prison ouverte, permettant aux gens de voir les terres ensoleillées au-delà ». Dans le camp du « Remain », favorable au maintien dans l’Union, figure le Premier ministre David Cameron, pour qui la Grande-Bretagne a un « statut spécial » au sein de l'UE grâce à une renégociation qu’il a conclue en février, et que le pays sera plus riche et plus fort s’il reste en son sein.

Il est confiant qu’il pourra remporter le vote du 23 juin, en dépit de profondes divisions au sein de son parti conservateur sur l'Europe et des récentes difficultés sur un budget controversé, les menaces pesant sur l'industrie sidérurgique de la Grande-Bretagne et l’affaire des Panama Papers. Sa campagne « la Grande-Bretagne plus forte en Europe » s’est attirée le soutien des principaux partis politiques du pays et de certains de ses plus grands employeurs. Des organismes internationaux comme le Fonds monétaire international (FMI) ont également averti qu'un Brexit pourrait être préjudiciable pour la Grande-Bretagne.

De son côté, le président américain Barack Obama, en visite à Londres la semaine prochaine, a déclaré qu'il offrira son point de vue « comme un ami », celui le Royaume-Uni serait dans une meilleure situation économique en tant que membre de l'Union européenne, si on lui posait la question sur le Brexit lors de sa visite. Les sondages d'opinion indiquent que le référendum -qui est jusqu'à présent centré sur l'économie et l'immigration- sera serré. Selon un sondage dirigé par des universitaires du projet « What UK Thinks » au Royaume-Uni, les camps « Remain » (rester) et « Leave » (rester) bénéficient actuellement d’un niveau de soutien égal de 50%.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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