Dernière mise à jour à 14h56 le 16/07
Le Président français François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls sont arrivés vendredi à Nice à la mi-journée, où ils ont assisté à un briefing au Centre opérationnel départemental des Alpes-Maritimes et sont allés à l'hôpital voir les blessés.
Au lendemain de l'attentat au camion qui a coûté la vie à 84 personnes à Nice (sud-est), le président François Hollande "est arrivé à Nice pour une visite auprès des services de secours" et prononcera un discours, selon les médias locaux.
Le procureur de la République de Paris, François Molins, tiendra une conférence de presse au Palais de justice de Nice à 17h00 (heure locale), a précisé le parquet.
Jeudi soir, peu après 22h30, un homme au volant d'un camion de 19 tonnes a foncé sur la foule massée sur la promenade des Anglais à Nice venue assister au feu d'artifice du 14 juillet, faisant au moins 84 morts et 18 blessés graves, ainsi qu'une cinquantaine de blessés légers et autant d'enfants hospitalisés, selon le dernier bilan communiqué par la presse.
Le conducteur, un Franco-Tunisien de 31 ans connu des services de police pour des faits de délinquance, a été abattu par les forces de l'ordre après avoir fauché le public sur deux kilomètres, relatent les médias français.
"Une perquisition s'est déroulée vers 9h30 à son domicile, en présence de membres du Raid lourdement armés" et, vers 11h00, des "membres de la police technique et scientifique étaient toujours présents dans l'appartement (...) situé dans un petit immeuble d'un quartier populaire" de Nice, précise FranceTV Info.
Si l'attaque n'a pas été revendiquée pour le moment, la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête jeudi soir pour "assassinats et tentatives d'assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle", indique de son côté le journal Le Monde.
Le "président de la République a décidé un deuil national, déclaré pour les 16, 17 et 18 juillet, en hommage aux victimes", a déclaré vendredi matin Manuel Valls à l"issue d'un conseil de défense réuni à l'Elysée.
Dans une allocution prononcée dans la nuit de jeudi à vendredi, François Hollande a annoncé que l'état d'urgence, qui devait prendre fin le 26 juillet, serait prolongé de trois mois. La prorogation sera présentée mercredi en Conseil des ministres, après avis du Conseil d'Etat mardi.