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Les Américains se déclarent prêts à discuter avec la Turquie de l'extradition de l'imam Gulen

Xinhua | 19.07.2016 08h34
Les Américains se déclarent prêts à discuter avec la Turquie de l'extradition de l'imam Gulen
Des agents de forces spéciales et de la police montent la garde près du Palais de justice à Ankara, en Turquie, le 18 juillet 2016. (Xinhua/Mustafa kaya)

Les Etats-Unis sont prêts à travailler et à discuter avec la Turquie sur l'extradition de Fethullah Gulen, a annoncé l'ambassadeur américain à Ankara, John Bass, dans un communiqué publié lundi.

"Concernant la question d'une implication possible dans le coup d'Etat de personnes résidant aux Etats-Unis, nous sommes clairs sur le fait que les Etats-Unis seront prêts à apporter leur aide aux autorités turques menant leur enquête sur la tentative de coup d'Etat", a-t-il déclaré.

"Si la Turquie décide de soumettre une demande d'extradition contre toute personne résidant légalement aux Etats-Unis, elle sera considérée sous les termes de l'accord d'extradition USA-Turquie", a ajouté M. Bass.

Il a indiqué qu'"à cette fin, les officiels du gouvernement américains aux Etats-Unis et en Turquie, y compris les représentants du département américain de la Justice, sont prêts à travailler avec leurs homologues et à discuter des conditions nécessaires pour répondre aux normes légales et probantes fixées par notre traité bilatéral d'extradition".

"Je souligne que notre traité d'extradition et les lois américaines comportent des conditions spécifiques qui doivent être remplies avant qu'un individu suspect ne puisse être remis à la juridiction d'un autre pays", a ajouté l'ambassadeur américain.

Le Premier ministre turc, Binali Yildrim, a intensifié les pressions sur les Etats-Unis lundi pour extrader l'imam exilé Fethullah Gulen, accusé par Ankara d'être le cerveau derrière le coup d'Etat raté de vendredi qui a fait plus de 290 morts.

"Nous serions déçus si nos amis (américains) nous disaient de présenter des preuves même si des membres de l'organisation assassine essayaient de détruire un gouvernement élu sous les ordres de cette personne", a déclaré M. Yildrim lors d'une conférence de presse à Ankara, et d'ajouter : "A ce stade, il pourrait même y avoir une remise en question de notre amitié".

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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