Les grandes écoles britanniques appellent au maintien de la mobilité dans la recherche après le référendum européen

La mobilité des chercheurs entre la Grande-Bretagne et les Etats membres de l'Union Européenne (UE) est "la clef de notre excellence futur et devrait être renforcée" après le référendum européen, selon un communiqué conjoint publié mardi par sept écoles britanniques.

Ces sept écoles sont: la Société Royale, l'Académie Royale d'Ingénierie, l'Ecole des Sciences Médicales, l'Académie britannique, la Société Royale d'Edinbourg, l'Académie royale irlandaise et la Société d'Apprentissage du Pays de Galles. Elles représentent les meilleurs chercheurs dans leurs domaines en Grande-Bretagne.

Actuellement, 15 % de l'ensemble du personnel académique des universités britanniques est originaire des autres pays européens, selon le communiqué.

"Nous pensons qu'il est vital que les chercheurs et le personnel originaires des autres pays européens basés en Grande-Bretagne sachent que leurs dépendants et eux-mêmes pourront continuer à vivre et à travailler ici. Pareillement, les opportunités doivent être préservées pour que les chercheurs britanniques puissent gagner de l'expérience dans les autres pays européens", a-t-il expliqué.

Lors d'un référendum historique le mois dernier, les Britanniques ont décidé de quitter l'UE à 52 % contre 48 % favorables au maintien du royaume dans le bloc. Ce résultat a été considéré comme un signe inquiétant par de nombreux universitaires.

Les programmes de recherche de l'UE ont considérablement contribué aux recherches britanniques.

Des discussions urgentes sont nécessaires pour savoir comment combler les fossés de financement sur le court et le moyen-terme, a-t-il poursuivi.

Le communiqué appelle également le gouvernement britannique à préserver les avoirs britanniques dans la recherche, les bourses d'étude et les innovations en cherchant l'association la plus proche avec les programmes de recherche de l'UE; en faisant en sorte que des chercheurs talentueux des autres pays européens aient des certitudes quant aux opportunités de travailler en Grande-Bretagne et de même pour les chercheurs britanniques de travailler dans les autres pays européens; en apportant les fonds qui continueront à promouvoir la collaboration internationale.