Dernière mise à jour à 09h57 le 26/07
Mardi, le premier convoi d'aide humanitaire est entré dans la région de la Ghouta Orientale, à l'est de Damas, dans le cadre d'un accord entre les États-Unis et la Russie, ont indiqué des militants.
Plusieurs camions chargés de nourritures et d'équipements médicaux sont arrivés à la Ghouta orientale à travers un passage dans le nord de Damas.
La livraison de l'aide fait partie de l'accord de désescalade conclu entre les États-Unis et la Russie.
En outre, la Russie a déployé des forces de police militaire à la ligne de séparation entre les rebelles et l'armée syrienne pour observer la mise en œuvre du cessez-le-feu.
Le bastion de l'opposition dans la Ghouta orientale se trouve dans l'une des quatre "zones de désescalade" proposées dans un accord conclu en mai par les alliés du gouvernement syrien, à savoir l'Iran et la Russie, ainsi que la Turquie, qui soutient l'opposition.
Cependant, l'accord n'a pas été pleinement mis en œuvre en raison des désaccords sur le mécanisme de suivi des zones de désescalade dans les quatre régions syriennes.
Plus tôt ce mois-ci, un accord de cessez-le-feu conclu par les États-Unis et la Russie est entré en vigueur dans les régions du sud de la Syrie. Il a été considéré comme un prélude au cessez-le-feu dans les zones de désescalade avant de parvenir à un règlement politique au conflit dans ce pays.
Plus tard, les États-Unis et la Russie ont convenu d'inclure la Ghouta orientale dans leur nouvel accord de cessez-le-feu.
La Ghouta orientale figure parmi les premières zones sous contrôle rebelle au début du conflit de plus de six ans.
Les rebelles de la Ghouta ont été responsables des bombardements de mortier aveugles qui ont ciblé quotidiennement la capitale.
Plusieurs trêves n'ont pas pu être observées dans cette zone, jusqu'au mois de mai dernier lorsque l'accord de la zone de désescalade est entré en vigueur. Cela a largement contribué à une forte diminution des attaques contre la capitale syrienne.