Dernière mise à jour à 10h13 le 07/09
Mercredi, le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré que l'action militaire n'est pas le ''premier choix'' de son administration pour régler le problème nucléaire de la péninsule coréenne.
Avant de se rendre à Bismarck, dans le Dakota du Nord, où il participera à une réunion sur la réforme fiscale, M. Trump a dit à des journalistes que l'action militaire contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ''n'est pas le premier choix, mais nous allons voir ce qu'il va se passer.''
Dimanche, la RPDC a fait exploser une bombe à hydrogène qui peut être transportée par un missile balistique intercontinental, a annoncé la Télévision centrale de la RPDC.
Les essais et lancements nucléaires effectués par la RPDC avec une technologie de missile balistique ont violé des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Liu Jieyi, a condamné lundi le dernier essai nucléaire de la RPDC et a exhorté le pays à revenir à la table des négociations. La Chine ne laissera s'installer ni le chaos, ni la guerre sur la péninsule de Corée, a-t-il dit.
M. Liu a ajouté que la proposition de ''suspension contre suspension'' et l'approche ''à double voie'' proposées par la Chine, ainsi que la proposition russe d'une approche progressive est une feuille de route réaliste et réalisable pour le règlement du problème.
L'approche ''à double voie'' implique des efforts parallèles pour faire progresser la dénucléarisation et la mise en place d'un mécanisme pacifique dans la péninsule. La proposition de ''suspension contre suspension'' prévoit la suspension des essais nucléaires et de missiles par la RPDC en échange de la suspension des manœuvres militaires de grande envergure menées conjointement par les États-Unis et la Corée du Sud.