Dernière mise à jour à 15h59 le 20/10
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé jeudi la "campagne brutale" qui est selon lui menée contre son pays, et orchestrée à partir de "Washington, Bogota, Madrid, contre la révolution bolivarienne".
Au cours de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur de l'Etat d'Aragua (nord), Rodolfo Marco Torres, le président Maduro a assuré qu'il existait une "campagne globale... contre le Venezuela", ainsi qu'une "guerre politique, psychologique et médiatique" à l'intérieur du pays.
Le président a également mentionné les élections régionales de dimanche, durant lesquelles le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), au pouvoir, a remporté 18 Etats, tandis que le parti d'opposition Table ronde de l'unité démocratique (MUD) en a remporté cinq.
Le président Maduro a critiqué le Groupe de Lima, composé de 12 pays latino-américains, qui a appelé à une enquête "complète et indépendante" sur les élections régionales, tenues le 15 octobre.
Selon lui, les dirigeants de la MUD, dont le président de l'Assemblée nationale Julio Borges et le député Henry Ramos Allup, ont accepté les résultats électoraux, mais le Groupe de Lima a menti à ce sujet.
Réagissant aux informations selon lesquelles les cinq gouverneurs de la MUD ont refusé de prêter serment à l'Assemblée nationale constituante (ANC), nouvelle institution législative contestée et proche du gouvernement, le président Maduro a indiqué qu'ils ne seraient pas autorisés à occuper leurs fonctions.