Dernière mise à jour à 09h50 le 20/03
Lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas pu convoquer une réunion sur la situation des droits de l'homme en Syrie du fait que l'ordre du jour provisoire de la réunion n'a pas été adopté.
L'ambassateur des Pays-Bas auprès de l'ONU, Karel van Oosterom, dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de mars, a dû annuler la réunion, réclamée par la France et six autres Etats membres du Conseil de sécurité, après que l'ordre du jour provisoire de la réunion a été mis aux voix et n'a pas été adopté.
La mise aux voix de l'ordre du jour provisoire a eu lieu suite à une opposition du représentant de la Russie, qui a affirmé que les questions liées aux droits de l'homme devaient être discutées au Conseil des Droits de l'homme des Nations Unies à Genève, et non pas au Conseil de sécurité.
L'ordre du jour provisoire a été rejeté car seulement huit Etats membres du Conseil étaient favorables. Quatre Etats membres ont voté contre et trois autres se sont abstenus. L'adoption nécessite au moins neuf voix favorables.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, était censé faire une présentation devant le Conseil de sécurité.