Dernière mise à jour à 09h19 le 02/04
Samedi, le Parlement arabe a fermement condamné la récente répression israélienne "brutale" contre des manifestants palestiniens non armés, répression qui a fait un certain nombre de morts et de blessés.
"Ce crime brutal est une violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire", a déclaré le président du Parlement arabe (PA), Mechaal Ben Fahm al-Salami dans un communiqué, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour protéger le peuple palestinien.
Au moins 15 Palestiniens ont été tués et plus de 1 200 autres ont été blessés vendredi, lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des manifestants palestiniens.
Depuis tôt vendredi, des milliers de Palestiniens se rassemblent pour un sit-in près de la barrière de sécurité entre la bordure orientale de la bande de Gaza et l'Etat hébreu, où l'armée israélienne est sur le qui-vive pour parer à toute tentative d'infiltration. Ces manifestations prennent place dans le cadre d'une grande "Marche du retour", qui doivent culminer le 15 mai, jour de la "Nakba" (catastrophe) en souvenir des milliers d'Arabes expulsés de leurs terres lors de la guerre israélo-arabe de 1948.
La répression meurtrière israélienne contre les manifestants palestiniens a été rejetée par de nombreux États dans la région et dans le reste du monde.
Vendredi, le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné l'utilisation par Israël de la violence contre des manifestants palestiniens non armés et a exhorté la communauté internationale à déployer des efforts sérieux et urgent afin de trouver un règlement juste et global du conflit israélo-palestinien.