Dernière mise à jour à 09h33 le 27/08
Michèle Coninsx, secrétaire générale adjointe des Nations Unies, est revenue jeudi devant le Conseil de sécurité sur les problèmes posés aux Etats membres par le retour des combattants terroristes étrangers.
"Le renforcement de la coopération judiciaire et de l'entraide judiciaire demeure donc vital", a dit Mme Coninsx, ajoutant que les Etats doivent élaborer des stratégies sur mesure en matière de poursuites judiciaires concernant ces combattants.
Les combattants terroristes étrangers déjà incarcérés posent en outre un risque potentiel de radicalisation d'autres détenus dans les prisons où ils se trouvent. Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires en matière de sécurité dans les prisons, de conditions de détention et de risques spécifiques associés aux prisonniers extrémistes violents, a-t-elle dit.
Michèle Coninsx s'est aussi inquiétée des risques potentiels liés à la sortie de prison de combattants terroristes étrangers. Selon elle, les Etats sont de plus en plus préoccupés par le fait que certains de ces combattants reprennent des activités terroristes.
"Il est donc nécessaire de renforcer la collecte de données et d'échanges d'informations dans ce domaine, y compris en ce qui concerne les enseignements tirés, afin de s'assurer que les programmes de réadaptation et de réinsertion sont basés sur des méthodologies solides et sont mis en œuvre en pleine conformité avec la législation nationale et internationale droit des droits de l'homme", a-t-elle conclu.