Dernière mise à jour à 08h29 le 15/10
Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré dimanche que la position du royaume sur la question palestinienne restait inchangée, et que l'injustice faite aux Palestiniens devait prendre fin.
Le souverain a tenu ces propos pendant l'ouverture de la troisième session ordinaire du 18e parlement jordanien. Dans son allocution, il a déclaré qu'il était impératif de permettre aux Palestiniens de se doter d'un Etat indépendant et souverain dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Pour ce qui est de la guerre contre le terrorisme, le roi Abdallah II à réaffirmé la détermination de la Jordanie à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme.
"Ces sombres idéologies n'ont pas leur place dans une Jordanie libre et démocratique. Nous rendons également hommage à l'héroïsme et aux sacrifices de l'armée et des agences de sécurité. Nous les saluons avec fierté, et nous leur promettons que le peuple et les institutions de Jordanie continueront à les soutenir comme par le passé", a-t-il indiqué.
S'adressant aux parlementaires, le roi a déclaré que le développement de la Jordanie - comme celui de beaucoup d'autres pays - avait été ralenti par un certain nombre d'erreurs et de problèmes.
"Nous devons nous rappeler que les pays ne se construisent pas sur le cynisme et le doute ; ils ne se construisent pas en sapant ou en niant les réalisations du passé. Ils se construisent à l'aide de connaissances, de détermination et de travail acharné", a-t-il indiqué.
Le souverain a rappelé que les ambitions de la Jordanie pour l'avenir étaient basées sur des principes profondément enracinés.
"La Jordanie est un Etat de droit ; c'est un Etat productif, centré sur ses citoyens, et guidé par une noble mission. Ces éléments font de la Jordanie un pays unique, un pays dynamique doté d'une société qui aspire au progrès", a-t-il ajouté.