Dernière mise à jour à 08h09 le 26/11
Le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé dimanche au Conseil de sécurité de l'ONU de condamner l'attaque aux armes chimiques commise par les rebelles dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.
Le ministère a formulé cette demande dans un communiqué adressé au Conseil de sécurité des Nations unies à la suite d'une attaque commise samedi, au cours de laquelle les rebelles ont tiré des dizaines de projectiles contenant du gaz chloré sur les quartiers d'al-Khalidiyeh et de Zahraa, ainsi que sur la rue du Nil, dans l'ouest de la ville d'Alep.
Il a également demandé au Conseil de sécurité de prendre des mesures à la fois préventives et punitives contre les pays soutenant les rebelles en Syrie.
Cette attaque, la première de ce type à Alep depuis que la ville a été libérée fin 2016, a entraîné 107 cas de suffocation.
La plupart des victimes sont des femmes et des enfants, dont certains souffrent d'empoisonnement grave après avoir été exposés à des gaz chlorés, a indiqué le ministère dans le communiqué.
Le communiqué montre du doigt également les soi-disant "Casques blancs", affirmant qu'il s'agissait en réalité d'une organisation soutenue par l'Occident qui, sous couvert d'apporter une prétendue aide humanitaire dans les zones rebelles, mettait fréquemment en scène des attaques à seule fin d'incriminer le gouvernement syrien.
Les obus tirés samedi sont partis du village de Braikat, dans la campagne d'Alep, où les "Casques blancs" sont de fait implantés, a indiqué le ministère.
Le communiqué a également été transmis à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
En 2013, après que Damas a officiellement rejoint la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, des responsables de l'OIAC sont arrivés en Syrie pour superviser la destruction du stock d'armes chimiques syrien.