Dernière mise à jour à 08h59 le 28/11
Des experts militaires russes ont commencé à analyser des échantillons de sol et des éclats de projectile liés à une attaque au gaz toxique présumée qui aurait été commise par des rebelles dans la ville d'Alep dans le nord de la Syrie, a rapporté mardi l'agence de presse officielle syrienne SANA.
Valéri Vassiliev, directeur de la protection radiologique, chimique et biologique au sein des forces armées russes en Syrie, a rapporté que les experts militaires russes installés dans une base mobile avaient commencé à analyser des échantillons de sol et des éclats d'obus tirés lors de cette attaque samedi.
Le responsable russe a indiqué qu'ils essaieraient d'identifier la substance toxique qui aurait été contenue dans les projectiles.
Samedi, SANA a rapporté que 107 civils, pour la plupart des femmes et des enfants, avaient été victimes de suffocation à la suite des tirs de projectiles par des rebelles contre des zones résidentielles d'Alep.
Selon SANA, les rebelles auraient utilisé du gaz chloré pour fabriquer ces projectiles.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à condamner cette attaque et à prendre des mesures pour mettre fin aux soutiens étrangers aux rebelles en Syrie, affirmant que c'est par ces soutiens que les rebelles sont entrés en possession du gaz toxique.