Dernière mise à jour à 08h57 le 19/12
Après les banques, qui ont accepté de stabiliser une partie de leurs frais, puis les grandes entreprises priées de verser une prime, le président français Emmanuel Macron a reçu mardi les responsables d'une vingtaine de grands groupes d'assurances et d'instituts de prévoyance, ainsi que leurs fédérations professionnelles, pour leur demander "de prendre leur part à l'effort national".
"Dans le contexte actuel et compte tenu de l'urgence économique et sociale, le président de la République a demandé des engagements supplémentaires pour que le coût de la santé pèse moins sur le pouvoir d'achat des ménages", a indiqué mardi l'Elysée dans un communiqué après la rencontre entre le Président Macron et les représentants des trois familles d'organismes complémentaires de santé : mutuelles, assurances et instituts de prévoyance.
Le chef de l'Etat français, confronté à la crise des "Gilets jaunes", leur demande de "prendre leur part à l'effort national" avec "le versement d'une prime exceptionnelle défiscalisée et sans charge sociale à leurs salariés pouvant aller jusqu'à 1000 euros", "des mesures concrètes, sous 48h, pour le pouvoir d'achat de leurs assurés en 2019", "un engagement de maîtrise voire de diminution des frais de gestion dans les années à venir" et "une plus grande transparence dans leur communication aux clients sur leur frais de gestion".
Par ailleurs, la résiliation sans frais d'un contrat d'assurance santé à tout moment, après un an de contrat effectif, sera rendue possible, précise l'Elysée.
Le président Macron a également rappelé l'engagement pris par les complémentaires de santé en juin 2018 de contribuer à la mise en œuvre de la réforme du 100% Santé sans augmentation des primes et cotisations jusqu'en 2022, indique le communiqué.
Les complémentaires santé - assurances, mutuelles et instituts de prévoyance - sont prêtes à geler ou réduire leurs frais de gestion à partir de 2019, ont annoncé leurs représentants à l'issue de leur rencontre avec le chef de l'Etat.