Dernière mise à jour à 08h52 le 26/02
Le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH) a ouvert lundi sa 40e session ordinaire à Genève, durant laquelle une centaine de hauts responsables devront prendre la parole dans les semaines à venir.
S'adressant à la séance d'ouverture, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné que le CDH était "l'épicentre du dialogue et de la coopération internationaux" en faveur de la protection de tous les droits de l'Homme.
"Toutes les mesures prises pour faire respecter les droits de l'Homme ont contribué à apaiser les tensions, à assurer un développement durable et à maintenir la paix", a martelé le chef de l'ONU.
Il a rappelé que le monde avait accompli des progrès remarquables dans la lutte contre l'extrême pauvreté et que le CDH jouait un rôle central "dans la promotion du droit au développement".
Il a également souligné que la prévention devait être une priorité et que les droits de l'Homme étaient un modèle pour renforcer la résilience et prévenir les crises.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres
Pour sa part, Maria Fernanda Espinosa Garces, présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, a souligné que chaque session du Conseil des droits de l'Homme représentait une occasion de renouveler l'engagement en faveur des droits de l'Homme, surtout à un moment où les principes les plus fondamentaux du multilatéralisme étaient menacés.
Appelant à un engagement renouvelé, au dialogue et à la compréhension mutuelle, Espinosa Garces a également souligné que la question la plus urgente était l'inégalité et la concentration des richesses entre les mains de très peu de personnes.
"Si l'on veut atteindre les objectifs de l'Agenda 2030, il faut s'attaquer aux inégalités", a-t-elle réitéré.
A la même occasion, Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, a appelé les dirigeants des Etats à faire preuve de "courage et de vision" pour promouvoir à la fois les intérêts de l'humanité et les intérêts nationaux de leur propre pays.
Elle a souligné qu'aucun pays n'avait un bilan parfait en matière de droits de l'Homme, mais que tous reconnaissaient que leur peuple avait des droits que leurs gouvernements respectifs devaient défendre et protéger.
La 40e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU devra se poursuivre jusqu'au 22 mars.