Le chef de l'ONU demande une accélération des efforts déployés contre les mines antipersonnel

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi la communauté internationale à déployer davantage d'efforts pour "faire des mines antipersonnel les reliques du passé".

Selon un communiqué du porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, M. Guterres a salué le 20e anniversaire de l'entrée en vigueur de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel qui "a permis de sauver d'innombrables vies, de mettre un terme aux mutilations et aux blessures et de revivifier des moyens de subsistance".

Le secrétaire général a salué la volonté des pays parties de débarrasser le monde d'une arme qui "tue et mutile aveuglément, tout en entravant gravement la paix et le développement".

M. Guterres a également félicité les 31 pays qui ont déclaré être exempts de mines et a exhorté tous les pays qui ne l'ont pas fait à adhérer dès que possible à la Convention. Il a également appelé les pays à garantir aux milliers de victimes de mines un accès à des aides et des services durables.

La convention sur l'interdiction de l'utilisation, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction cherche à mettre un terme à l'utilisation des mines antipersonnel dans le monde entier. Elle a été ouverte à la signature le 3 décembre 1997 et est entrée en vigueur le 1er mars 1999. Selon son site officiel, 164 Etats ont officiellement exprimé leur consentement à être liés par la convention.