Dernière mise à jour à 12h05 le 10/03
Un total de 63 500 réfugiés, dont la plupart sont des militants de l'État islamique et leur famille fuyant les dernières zones contrôlées par le groupe dans l'est de la Syrie, vivent actuellement dans le camp d'al-Hol, dans le nord-est du pays, a déclaré samedi un organisme observateur de la guerre.
Ces réfugiés sont pour la plupart des non-Syriens, venant d'Irak ou d'Europe, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Des décès quotidiens sont signalés parmi les réfugiés qui souffrent de diverses maladies résultant des mauvaises conditions de vie dans les zones contrôlées par l'État islamique et du manque de soins médicaux dans le camp d'al-Hol, géré par la Milice kurde dans la province d'al-Hasakah.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré que le camp ne pouvait accueillir que 10 000 personnes, ajoutant que la plupart des décès touchaient des nourrissons et des enfants.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes assiègent actuellement les derniers restes de l'Etat islamique retranchés dans les terres agricoles de la ville de Baghouz, dans la campagne de l'est de Deir al-Zour.
L'Observatoire a toutefois annoncé que les FDS avaient reporté leur dernière action contre l'État islamique à Baghouz, car le groupe qualifié de terroriste détient des prisonniers des FDS.
Les FDS, avec le soutien de la coalition dirigée par les États-Unis, mènent depuis septembre une offensive dévastatrice contre l'État islamique dans l'est de la Syrie.