Les forces du gouvernement yéménite repoussent une attaque des Houthis à Hodeïda, 13 rebelles tués

Les forces fidèles au gouvernement du Yémen, soutenu par la communauté internationale, ont repoussé une attaque lancée par les rebelles Houthis dans la ville portuaire de Hodeïda, sur la mer Rouge, tuant 13 rebelles, a annoncé un responsable militaire à Xinhua.

"De nombreux combattants Houthis ont lancé une attaque contre les forces gouvernementales dans le district de Durayhmi, à Hodeïda, provoquant de violents affrontements dans la zone déserte", a déclaré ce responsable basé à Hodeida sous le couvert de l'anonymat.

"Les forces gouvernementales bien armées et soutenues par des combattants locaux ont réussi à bloquer l'attaque des Houthis, faisant 13 morts et plusieurs blessés parmi les rebelles", a ajouté la source.

Les combattants Houthis voulaient mener des attaques simultanées pour assiéger les forces gouvernementales dans le district de Durayhmi, a-t-il ajouté.

L'incident est survenu quelques heures à peine après d'intenses affrontements armés dans divers quartiers de Hodeïda, qui ont fait des victimes parmi les deux parties belligérantes.

Les forces belligérantes ne se sont jusqu'à présent pas retirées d'Hodeïda et de ses districts du sud, comme le prévoyait pourtant l'accord de Stockholm, signé sous l'égide des Nations Unies en décembre dernier.

L'accord visait à éviter une offensive totale sur cette ville portuaire vitale, qui constitue l'entrée principale de la plupart des importations commerciales du Yémen et de l'aide internationale.

L'Arabie saoudite dirige une coalition militaire arabe qui est intervenue au Yémen en mars 2015 pour soutenir le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, que les rebelles Houthis ont contraint à l'exil après s'être emparés d'une grande partie du nord du pays, dont Hodeïda et Sanaa, la capitale du Yémen.

La guerre civile, qui dure depuis quatre ans, a tué plus de 10 000 personnes, principalement des civils. Elle en a déplacé trois millions d'autres, et a poussé le pays au bord de la famine.