Dernière mise à jour à 08h15 le 18/04
Mercredi, le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté une récente décision de justice de Bahreïn selon laquelle des dissidents du royaume ont des liens avec la république islamique et l'a qualifiée de "sans fondement".
La décision repose sur des "accusations sans fondement" à l'encontre de l'Iran, a déclaré le porte-parole du ministère, Abbas Mousavi, cité par l'agence de presse Tasnim.
La veille, le ministère public de Bahreïn a déclaré que certains des défendeurs bahreïnis ont été formés en Iran, au Liban et en Irak afin de créer une cellule, dénommée "Hezbollah bahreïni", censée semer la discorde au sein du royaume.
139 personnes ont été condamnées à des peines d'emprisonnement, dont 69 à perpétuité, pour des accusations de terrorisme. La plupart des défendeurs ont également été privés de leur citoyenneté.
Le gouvernement de Bahreïn ne peut pas couvrir sa "violation flagrante" des droits de l'homme et la neutralisation de protestataires en accusant d'autres personnes, a dit M. Mousavi.
Le porte-parole iranien a demandé à Bahreïn de satisfaire "les exigences légitimes de son peuple et de cesser d'imposer des peines cruelles aux protestataires".