Une responsable de l'ONU appelle à un "dialogue sincère" pour éviter une confrontation majeure au Moyen-Orient

Une responsable de l'ONU a appelé mardi à faire preuve de "retenue" et à engager un "dialogue sincère" pour éviter une confrontation de grande envergure au Moyen-Orient.

"Il est urgent de faire preuve de retenue et d'engager un dialogue sincère, afin d'éviter qu'une erreur de calcul mineure ne conduise par inadvertance à une confrontation majeure, avec des conséquences désastreuses pour la région et au-delà", a déclaré Maria Luiza Viotti, chef de cabinet du secrétaire général des Nations Unies, au cours d'une réunion du Conseil de sécurité sur les obstacles à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient.

"Les nombreux incidents survenus dans le détroit d'Ormuz et les voies navigables adjacentes ont fait monter les tensions à un niveau dangereux", a-t-elle souligné.

"De profonds désaccords au sujet du programme nucléaire iranien exacerbent encore les différends dans le Golfe", a-t-elle ajouté.

Pour ce qui est de la Syrie, "les Nations Unies craignent que les hostilités en cours dans le nord-ouest de la Syrie ne sapent les efforts déployés par l'envoyé spécial pour relancer le processus politique", a-t-elle indiqué.

En ce qui concerne le Yémen, Mme Viotti a affirmé que les Nations Unies continuaient à fournir une aide humanitaire vitale dans le pays, et que l'envoyé spécial Martin Griffiths poursuivait ses efforts destinés à faire appliquer l'accord de Hodeïda.

Soulignant que le conflit israélo-palestinien reste "le plus ancien problème" auquel les Nations Unies sont confrontées dans la région, Mme Viotti a estimé qu'une "solution juste et acceptable pour les deux parties est essentielle pour l'avenir de la région".

"Les Nations Unies restent prêtes à soutenir les efforts visant à permettre aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre en paix dans deux Etats démocratiques voisins, dotés de frontières sûres et reconnues, sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies", a-t-elle ajouté.