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«Le transfert de technologie forcé» est dénué de tout fondement

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.08.2019 14h21

Certains Américains prennent plaisir à lancer la campagne de dénigrement contre la Chine basée sur le soi-disant «transfert de technologie forcé». À cet égard, la communauté internationale et même au sein des États-Unis, les gens ne cessent de remettre en question ces accusations, et le milieu des affaires et de l'industrie ne daigne pas leur jeter un regard. Cela dit, certains Américains continuent à le faire et n'hésitent pas à faire beaucoup de bruit.

Le Protocole d'accession de la Chine à l'OMC indique clairement que le transfert de technologie ne sera pas la condition de l'approbation des investissements étrangers. Les critères de la protection de propriété intellectuelle établis par les « Accords sur les aspects de droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) » de l'OMC sont très stricts. Et l'engagement de la Chine a même dépassé ce que demandent ces accords. La majorité des membres de l'OMC dans un cadre commercial multilatéral n'ont jamais pris ce genre d'engagement. Aucune loi de la Chine n'exige le transfert de technologie par des entreprises étrangères à leurs partenaires chinois.

Le transfert de technologie entre les entreprises est un acte commercial tout à fait normal dans la coopération économique internationale. La coopération technique poursuivie par les entreprises étrangères avec leurs partenaires chinois dans le respect des lois du marché, et la conclusion des accords juridiquement contraignants sur la base de consultation sur un pied d'égalité et de façon volontaire constituent le choix autonome des acteurs du marché pour les bénéfices partagés et gagnant-gagnant. Dans un souci de coût, les entreprises ont tout à fait raison à demander de négocier, ce qui fait partie de leurs droits de négociation de prix et ces droits doivent être protégés. Même si la partie étrangère pense que les entreprises ont abusé leur statut dominant sur le marché, elle peut régler le problème par le recours anti-monopole et les poursuites conformément aux règles internationales.

Ou bien, quelle entreprise étrangère cherche à perdre de l'argent et à s'infliger les souffrances par faire les affaires en Chine, et ce, de façon forcée ? Les personnes, avec la hauteur de vue, ont indiqué que certains Américains cherchent partout à vendre leur théorie du « transfert de technologie forcé », ce qui va à l'encontre de la déontologie commerciale et constitue une insulte à l'intelligence des entreprises étrangères. Il y a la production grâce aux investissements, et vice versa. Les progrès et les échanges techniques sont la force motrice originale du développement des forces productives. Par transférer une partie des technologies, les entreprises multinationales cherchent à rentabiliser efficacement les coûts d'innovation, conquérir le marché et donner plus de soutien au développement et à la recherche, ceci est un mode d'opération traditionnel. D'autant plus que dans un marché où la compétition est rude et où la loi du plus fort règne, si l'entreprise garde sa technologie avancée, où trouvera-t-elle sa part du marché, et encore moins les profits ? Il est quand même bizarre que certains Américains cherchent à causer des troubles avec les règles du marché les plus basiques et les connaissances de base ! 

Daniel Gros, directeur du Centre d'études politiques européennes (CEPS) a bien raison en disant que les progrès techniques sont la raison essentielle de cette surenchère dénonçant « le transfert de technologie forcé » orchestrée par certaines personnes. « Auparavant, les entreprises occidentales aimaient bien le transfert de technologie car elles pensaient que leurs partenaires chinois n'auraient jamais la capacité pour assimiler ou maîtriser ces technologies. Mais puisque le nombre de Chinois avec un diplôme universitaire en matière scientifique a dépassé celui aux États-Unis et en Europe combiné, la réalité a changé pour ces entreprises. »

Que ce soit dans le passé, aujourd'hui ou à l'avenir, la Chine, forte de son marché de 1,4 milliard de personnes et de la plus grande classe à revenu moyen avec le plus grand potentiel, accueille à bras ouverts les investissements par les entreprises étrangères, sans jamais imposer comme conditions préalables le transfert de technologie. La coopération technologue et le transfert de technologie entre les entreprises étrangères et chinoises ne sont en aucun cas des accords conclus de façon coercitive, mais plutôt le résultat des règles du marché et ils sont motivés par les profits. Par cela, les entreprises étrangères visent à augmenter leur part de marché et réaliser plus de bénéfices.

Le « transfert de technologie forcé » de la Chine ne résiste pas aux faits. Alors que le « transfert de technologie forcé à sens unique » des États-Unis est bien un fait indéniable. Ces derniers cherchent à empêcher les entreprises chinoises d'investir dans les entreprises techniques américaines et à restreindre l'exportation de la haute technologie vers la Chine, quitte à utiliser la force de l'État pour attaquer sans motif certaines entreprises chinoises privées en matière de haute technologie. 

Certains Américains rêvent de bénéficier du marché des autres pays tout en se proclamant toujours « le roi de technologie » afin de forcer d'autres pays à rester en bas des chaînes de valeur.

Les gens finiront toujours par connaître la réalité et la justice sera rendue. Je conseille certains Américains d'arrêter de répandre les rumeurs pour causer des troubles et de se servir des arguments boiteux. Il faut savoir que, aussi forts soient-ils pour « salir la réputation » de la Chine, les gens finiront par dénoncer l'absurdité de leurs accusations. 

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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