Dernière mise à jour à 09h37 le 26/08
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a rencontré dimanche à Biarritz son homologue français Jean-Yves Le Drian, et le président Emmanuel Macron qui les a rejoints plus tard.
Cette rencontre inattendue s'est tenue en marge du sommet de Biarritz, alors que la question du nucléaire iranien divise toujours les alliés du G7, notamment les signataires de l'accord de 2015. Les Etats-Unis se sont retirés de cet accord et imposé des sanctions économiques à l'Iran.
Selon la presse nationale qui cite la présidence française, le chef de la diplomatie iranienne était invité à Biarritz "en accord" avec les Etats-Unis. Mais du côté des officiels américains, il n'y a eu pour le moment aucun commentaire sur cette rencontre.
Le dossier iranien, un des principaux enjeux de ce sommet, a été longuement abordé samedi par les chefs d'Etat et de gouvernement, lors des discussions informelles. Et deux lignes de forces communes se sont dégagées à la suite de ces échanges :
"Premièrement aucun membre du G7 veut que l'Iran puisse jamais avoir l'arme nucléaire. Deuxièmement, tous les membres du G7 sont profondément attachés à la stabilité et la paix de la région", a expliqué dimanche le président français à la presse.
Selon M. Macron, il a été décidé de continuer "à agir les uns, les autres, chacun dans son rôle" pour atteindre cet objectif, qui est "d'avoir plus de visibilité pour qu'il n'y ait pas d'arme nucléaire en Iran et la stabilité". Les leaders du G7 ont évoqué dimanche matin des sujets relatifs au commerce international, à la taxation de la croissance mondiale.
"Chacun a dit sa volonté de voir une croissance mondiale qui repart de l'avant, donc qui a besoin d'apaisement", a déclaré le président français. Pour M. Macron, il faut certes protéger la propriété intellectuelle, protéger nos pays contre toutes formes de concurrences déloyales, mais cela doit se faire dans un cadre concerté. D'où la nécessité de moderniser en profondeur l'Organisation mondiale du commerce, et "d'agir ensemble sur la taxation dans le cadre de l'OCDE".
Sur l'Amazonie, Emmanuel Macron indique qu'il a été décidé d'aider les pays qui sont frappés par ces feux de forêt. Il reste à "finaliser des engagements et les moyens techniques et financiers", a-t-il expliqué.