Dernière mise à jour à 10h00 le 23/08
Malgré le fait que la réunion des dirigeants du G7 aura lieu le week-end prochain à Biarritz, ville française à environ 32 kilomètres de la frontière espagnole, la présence policière dans le nord de l'Espagne a été massivement renforcée.
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande Marlaska, a confirmé jeudi que 1 878 membres de la garde civile et 932 membres de la police nationale se joindraient aux 4 000 ertzainas (policiers basques) pour assurer la sécurité de cet événement.
Ces forces de police supplémentaires assumeront des fonctions telles que contrôler la frontière entre l'Espagne et la France, assurer la collecte d'informations et mener des opérations conjointes avec leurs homologues françaises.
S'exprimant depuis la ville de San Sebastian dans le nord de l'Espagne au Centre de coordination des opérations (CECOR), établi pour ce sommet, M. Marlaska a souligné qu'il y avait un "important effort de coordination" mené par l'Espagne et la France afin d'assurer "la sécurité du sommet du G7" ainsi que d'un contre-sommet organisé en Espagne pour protester contre les politiques du G7.
Le ministre espagnol a expliqué que la France avait demandé il y a plusieurs mois l'aide de l'Espagne pour contribuer à assurer la sécurité du G7.
"Beaucoup de travail a été mené, au cours duquel nous avons décidé des opérations nécessaires afin d'assurer la sécurité", a-t-il ajouté.
Cette opération de sécurité devrait perturber fortement le trajet des voyageurs de retour de vacances au cours du dernier week-end du mois d'août.
Le directoire général espagnol de la circulation a conseillé aux voyageurs d'éviter d'utiliser les points de passage des frontières dans la région basque de l'Espagne entre le 24 et le 26 août, leur conseillant d'emprunter plutôt la route AP-7 à La Jonquera, bien qu'elle soit située dans la province de la Gérone à plus de 500 kilomètres.