Dernière mise à jour à 12h16 le 22/10
La France ne souhaite pas un nouveau report du Brexit, a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement français, Sibeth Ndiaye.
"Un délai supplémentaire n'est dans l'intérêt de personne", a estimé la porte-parole lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
"C'est désormais au Parlement britannique de dire ce qu'il en pense, ça n'est plus à l'Union européenne (...) Il faut donc un vote qui soit sur le fond et non pas des manœuvres dilatoires pour gagner du temps", a-t-elle ajouté, rappelant qu'"un certain nombre de points bloquants ont été remis à la discussion."
Selon Mme Ndiaye, le Royaume-Uni doit "apporter une réponse claire qui tient en une alternative extrêmement simple : Est-ce qu'ils sont pour cet accord, ou contre cet accord. Et à partir de là, une fois qu'on aura une réponse claire à une question qui, je le reconnais, n'est pas tout à fait simple mais qui, néanmoins, a fait l'objet de plus de deux ans de négociations, nous pourrons déterminer ensuite quelle sera notre attitude".
Selon elle, l'Allemagne s'est dite favorable à un "report technique".
Après l'envoi d'un courrier du Premier ministre britannique Boris Johnson demandant un report du Brexit à l'Union européenne, conformément au vote du Parlement, le président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé l'ouverture d'une consultation des différents Etats membres de l'UE : " Je vais maintenant commencer à consulter les dirigeants de l'UE sur la manière de réagir", a-t-il déclaré sur Twitter.
Dans un deuxième courrier, Boris Johnson a dit qu'il n'était lui-même pas favorable à un report du Brexit, souhaitant une sortie du Royaume-Uni comme prévu le 31 octobre prochain. Il a affirmé ce lundi via son porte-parole que son gouvernement ne voterait pas un accord modifié.