Dernière mise à jour à 10h09 le 22/10
Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que les Etats-Unis maintiendraient une présence militaire limitée en Syrie pour y "sécuriser le pétrole", mais n'a pas précisé les effectifs exacts de ce contingent.
Il a indiqué qu'Israël et la Jordanie avaient également demandé aux Etats-Unis de laisser un petit nombre de soldats dans les régions syriennes les plus proches de leurs propres territoires.
"A terme, nous les ramènerons à la maison", a ajouté M. Trump, soulignant que rapatrier toutes les troupes américaines était l'une de ses promesses de campagne.
Citant un haut responsable du gouvernement, le New York Times a rapporté un peu plus tôt dans la journée que M. Trump semblait pencher en faveur d'un nouveau plan du Pentagone visant à maintenir environ 200 soldats dans l'est de la Syrie, afin de combattre l'Etat islamique et de bloquer l'avancée des forces russes et syriennes vers les champs de pétrole de la région.
Le Secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a confirmé lundi à la presse que des discussions étaient en cours avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, notamment au sujet du maintien de certaines unités américaines près des champs de pétrole du nord-est de la Syrie.
Ce nouvel ajustement du redéploiement des troupes américaines intervient moins de deux jours après que le Pentagone a annoncé que quelque 1 000 soldats seraient retirés du nord-est de la Syrie et repositionnés dans l'ouest de l'Irak, tandis qu'un contingent réduit resterait dans la garnison d'al-Tanf, dans le sud de la Syrie.