Dernière mise à jour à 08h58 le 25/11
Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, a effectué samedi une visite surprise en Irak alors que les manifestants antigouvernementaux réclament une réforme globale, l'élimination de la corruption, la création d'emplois et l'amélioration des services publics.
Le service de presse du Premier ministre irakien, Adel Abdul Mahdi, a déclaré que la visite de M. Pence avait été approuvée par les deux parties et qu'il avait rendu visite aux forces américaines de la base aérienne d'Aïn al-Asad, dans la province d'A-Anbar, dans l'ouest du pays.
Lors d'une conversation téléphonique samedi, vers 12h30 heure locale (09h30 GMT), MM. Abdul Mahdi et Pence ont parlé du "renforcement des relations entre les deux pays et des perspectives de coopération", ainsi que "de l'évolution de la situation en Irak et des mesures de réforme du gouvernement prises en réponse aux demandes des manifestants", selon le communiqué.
M. Pence doit se rendre dans la ville d'Erbil, capitale de la région semi-autonome du Kurdistan irakien, pour y rencontrer de hauts responsables kurdes.
Plus tôt dans la journée, l'agence de presse irakienne NINA a annoncé que la visite de M. Pence en Irak couvrait la capitale Bagdad, mais un communiqué officiel a ultérieurement démenti cette information.
La visite du vice-président américain est intervenue à un moment où l'Irak est le théâtre de manifestations antigouvernementales réclamant une réforme globale du système politique et des élections anticipées.
Plus de 5 000 soldats américains ont été déployés en Irak pour soutenir les forces irakiennes lors des batailles contre les combattants de l'État islamique (EI), fournissant principalement des formations et des conseils aux forces irakiennes.
Les effectifs faisaient partie de la coalition internationale dirigée par les États-Unis qui a mené des raids aériens contre des cibles de l'EI en Irak et en Syrie.