Dernière mise à jour à 08h59 le 15/06
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Le président chilien Sebastian Piñera a accepté samedi la démission du ministre de la Santé Jaime Manalich, sur fond de critiques de la part d'organisations civiles et de personnalités de l'opposition pour sa gestion de la pandémie de nouveau coronavirus dans le pays.
M. Manalich a déclaré aux journalistes : "Cette nouvelle étape de la lutte contre le coronavirus nécessite un nouveau leadership qui appelle plus de gens au dialogue, qui apporte de la fraîcheur à la conversation, et en ce sens, je ne doute pas une seconde de mon devoir républicain de me retirer".
L'ancien ministre a été critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire, tant pour avoir modifié successivement les stratégies de comptage des cas et des décès, que pour avoir appelé au développement d'une "nouvelle normalité" alors que le pays enregistrait encore un grand nombre de cas.
Le nouveau ministre, le médecin et chirurgien Enrique Paris, a fait part de son intention "d'appeler au dialogue et à la collaboration de l'ensemble du secteur de la santé pour se rencontrer et travailler ensemble".
Le nouveau ministre a été membre de la Table ronde sociale du COVID-19. Il était président du Collège médical du pays (de 2011 à 2017), et conseiller auprès du ministère de la Santé sous les gouvernements précédents.
Les autorités chiliennes ont signalé samedi que le pays avait enregistré 167.355 cas de COVID-19 et 3.101 décès.