Dernière mise à jour à 09h20 le 16/07
Helen Clark, coprésidente d'un groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé d'examiner la réponse mondiale coordonnée par l'OMS au COVID-19, a déclaré que celui-ci se pencherait sur la réforme de la réponse institutionnelle internationale à la pandémie, ont rapporté des médias.
Mme Clark, ancienne Première ministre néo-zélandaise, a annoncé que cette enquête "évaluera l'efficacité du travail de l'OMS", ainsi que "la manière dont les différents pays ont répondu aux alertes" lancées par cette dernière, a récemment rapporté le journal britannique the Guardian.
Mme Clark et ses collègues ont déjà abordé la question de savoir si l'agence onusienne "a besoin de pouvoirs plus étendus, ou de l'introduction d'une 'convention sur les pandémies'", selon la même source.
Pour lutter contre une pandémie mondiale, le monde a besoin d'une coopération internationale, d'organisations internationales fortes et de "l'OMS au meilleur de sa forme", a-t-elle annoncé.
Elle a également souligné l'importance d'une "augmentation urgente du financement" pour le Fonds monétaire international (FMI) et le groupe de la Banque mondiale, tout en mettant en garde contre "la perspective d'effondrements économiques en cascade et tous les problèmes qui en découlent".
Lancé jeudi dernier par l'OMS, le Panel indépendant sur la préparation et la réponse à la pandémie est coprésidé par Mme Clark et l'ancienne présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf.
Il est censé présenter son rapport intérimaire en novembre, lors de la reprise des travaux de l'Assemblée mondiale de la santé (AMS), et son rapport de fond en mai de l'année prochaine.
L'OMS a expliqué l'avoir mis en place conformément à une résolution de l'AMS du mois de mai afin d'évaluer les expériences acquises et les leçons tirées de la réponse sanitaire internationale, coordonnée par l'OMS, au COVID-19.