Dernière mise à jour à 08h49 le 17/07
Les Etats européens ne doivent pas baisser la garde car une seconde vague de la pandémie de coronavirus pourrait frapper le continent après l'été, coïncidant peut-être avec la grippe saisonnière, ont prévenu mercredi des responsables européens.
Le vice-président de la Commission européenne, chargé de la Promotion du mode de vie européen, Margaritis Schinas, et la Commissaire européenne à la Santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, ont reconnu que la réponse de l'UE à la première vague n'avait pas été coordonnée, mais ont insisté sur le fait que des leçons avaient été tirées et qu'ils demandaient maintenant aux Etats membres de se préparer à une nouvelle épidémie.
"Nous en savons désormais davantage sur le virus et son impact, mais nous ne savons pas encore tout. Notre devoir est de rester vigilants et prophylactiques", a déclaré M. Schinas en dévoilant le plan de la Commission européenne pour contrer d'éventuelles nouvelles épidémies de COVID-19.
"Le virus est toujours présent et continue de se propager dans plusieurs régions du monde. Au sein de l'UE, il y a quelques foyers bien identifiés, où des mesures sont déployées pour s'assurer qu'ils restent sous contrôle", a déclaré M. Schinas.
Le nombre de nouveaux cas étant déjà en augmentation dans certaines régions d'Europe, les responsables de la Commission ont annoncé une série de mesures visant à préparer les hôpitaux et à définir la politique de santé publique pour la fin de l'été.
"Nous cherchons aujourd'hui à réduire les risques liés à la coexistence du COVID-19 avec la grippe saisonnière, dès l'automne prochain. Ce sera la première fois que ces deux cycles coïncideront", a déclaré M. Schinas.
Il a ajouté que le plan définit les mesures qui doivent être prises pour éviter des confinements généralisés en cas de deuxième vague.
"Le COVID-19 est toujours parmi nous. Nous revenons de loin et nous en sommes conscients. Mais personne ne peut prédire ce qui va se passer dans les semaines et les mois à venir. La préparation sera la clé, surtout avant les mois d'automne et d'hiver", a ajouté Mme Kyriakides.
Appelant à davantage de tests et de recherches des contacts, la commissaire a déclaré qu'il était également nécessaire d'améliorer la surveillance de la santé publique, les capacités sanitaires afin de garantir que les équipements de protection individuelle soient facilement disponibles.
"Nous devons non seulement endiguer, mais aussi prévenir", a-t-elle déclaré.