Dernière mise à jour à 09h36 le 01/09
Un haut responsable de l'ONU a appelé lundi Israël à autoriser immédiatement la livraison de carburant et d'autres denrées essentielles dans la bande de Gaza assiégée afin d'éviter une catastrophe humanitaire.
Dans un communiqué de presse transmis par courriel, Jamie McGoldrick, coordinateur de l'ONU pour les territoires palestiniens occupés a également appelé le Hamas, au pouvoir à Gaza, à mettre fin aux mesures qui risquent de déstabiliser l'enclave palestinienne.
Le nouveau cycle de tensions entre Israël et le Hamas qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, a débuté le 6 août lorsque des jeunes hommes masqués ont lâché des ballons incendiaires transportant des explosifs en direction du sud d'Israël.
En réponse, Israël a interdit la livraison de carburant et d'autres articles essentiels en direction de Gaza. Il a également fermé la zone de pêche au large des côtes de Gaza, et déployé des avions de guerre et des chars pour attaquer des sites et des installations appartenant à des combattants du Hamas.
L'État hébreu bloque également l'accès à Gaza du carburant fourni par l'ONU à destination de l'unique centrale électrique de Gaza, laquelle avait déjà cessé ses opérations le 18 août, a indiqué M. McGoldrick.
Cette interdiction des livraisons de carburant a également provoqué une crise de l'électricité sévère dans la bande de Gaza, avec des coupures de courant atteignant parfois 20 heures par jour, selon la compagnie de l'électricité.
"À l'heure actuelle, les gens ont accès à une alimentation en électricité tournante pour une durée maximale de quatre heures par jour, une situation difficile dans tous les cas, mais particulièrement grave actuellement considérant les efforts déployés pour contenir l'épidémie de COVID-19", a déclaré le responsable de l'ONU.
M. McGoldrick a également mis en garde contre la dégradation considérable de la situation sanitaire, car les premiers cas de COVID-19 en dehors des installations de quarantaine ont été confirmés le 24 août.