Dernière mise à jour à 09h17 le 26/01
En 2019, environ 4.000 des décès survenus à Londres peuvent être attribués à la pollution de l'air, a révélé une étude publiée lundi par des chercheurs de l'Imperial College de Londres, précisant que la plupart de ces décès avaient été enregistrés dans les arrondissements situés à la périphérie de Londres.
"Ce calcul prend en compte les décès liés à tous types de causes, qu'il s'agisse de troubles respiratoires, de cancers du poumon ou de problèmes cardiovasculaires", a indiqué l'étude.
Cette étude a été réalisée par des chercheurs du Groupe de recherche sur l'environnement de l'Ecole impériale de la Santé publique, à la demande de la Direction des Transports de Londres et du grand Londres. "Si Londres parvient à respecter les directives de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) sur les particules fines PM2,5 d'ici 2030, la population de Londres verra le nombre d'années de vie sauvées augmenter de 20 % au cours des 20 prochaines années", ont révélé les chercheurs.
Les chercheurs ont également prédit que les politiques de qualité de l'air mises en place à Londres, ajoutées à des améliorations plus générales de la qualité de l'air, permettraient de "faire augmenter de six mois l'espérance de vie moyenne d'un enfant né à Londres en 2013" par rapport à ce qui se passerait si les concentrations de particules fines restaient inchangées.
Qualifiant cette étude de "rappel brutal" à la réalité, le maire de Londres Sadiq Khan a déclaré que la pollution de l'air dans la ville représentait toujours une crise de santé publique majeure, face à laquelle il était urgent d'agir.
Selon un porte-parole de la mairie, 99 % du territoire londonien dépasse les limites recommandées par l'OMS en matière de PM2,5.