(COVID-19) 96% des nouveaux cas de contaminations n'étaient pas vaccinés, selon le Premier ministre français

Le Premier ministre français Jean Castex a apporté ce mercredi sur TF1, des précisions sur l'extension du pass sanitaire qui fait débat, et la vaccination, à l'issue du Conseil de défense consacré à la reprise de l'épidémie.

"On est dans la 4e vague, le variant Delta est majoritaire et beaucoup plus contagieux", a déclaré le chef du gouvernement français, faisant allusion à la hausse spectaculaire de 18.181 nouveaux cas de COVID-19 détectés ces dernières 24 heures, contre 6.950 cas il y a une semaine.

Selon Jean Castex, "96% de ces nouveaux cas de contaminations n'étaient pas vaccinés". Alors, "il n'est pas question de rester sans agir", a-t-il dit. Le Premier ministre a expliqué à cet effet que les préfets auront la charge d'appliquer les restrictions locales à leur discrétion.

Il s'agit entre autres, du port du masque dans certaines zones à forte concentration de population, de la fermeture d'établissements, bars et restaurants à 23h. Mais les autorités misent sur la vaccination, et se sont à nouveau fixés un objectif de 50 millions de primo-vaccinés d'ici fin août.

"Nous ouvrons 5 millions de nouveaux rendez-vous. J'aimerais qu'on fasse au moins 4 millions de vaccins par semaine. Un objectif très ambitieux, mais qui montre aussi que nous aurons compris la gravité de la situation", a annoncé le Premier ministre. Un dispositif sera mis en place pour vacciner les adolescents de plus de 12 ans, dans les collèges et lycées.

M. Castex a également annoncé que les personnes qui sont complètement vaccinées ne seront plus considérées comme cas contact à partir du jeudi 22 juillet. "Les analyses faites sur les personnes qui ont reçu leurs deux doses de vaccin montrent qu'elles n'ont plus vraiment de chance d'attraper la maladie", a-t-il informé.

Sur l'application du pass sanitaire qui fait polémique, M. Castex a rappelé qu'elle entrera en vigueur début août, et que d'ici là, son gouvernement fera de la "pédagogie" avant que n'arrive le "temps des sanctions". "J'ai demandé, pour les centres commerciaux et pour les cafés et restaurants, aux ministres compétents de voir avec la profession comment on peut expérimenter, trouver des bonnes solutions", a-t-il indiqué.