Dernière mise à jour à 09h02 le 14/09
La Maison Blanche a déclaré lundi que les Etats-Unis restaient prêts à discuter avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) même après que Pyongyang a testé un nouveau type de missile de croisière longue portée ce week-end.
"Notre position n'a pas changé en ce qui concerne la Corée du Nord", a déclaré aux journalistes à bord d'Air Force One Karine Jean-Pierre, la principale attachée de presse adjointe de la Maison Blanche. "Nous restons prêts à des efforts diplomatiques avec la RPDC pour réaliser notre objectif, qui est la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", a-t-elle indiqué.
Elle a réaffirmé "l'approche pragmatique et calibrée" de l'administration Biden dans ses relations avec Pyongyang, une approche qui se veut ouverte à la diplomatie, afin de réaliser des progrès concrets et d'améliorer la sécurité des Etats-Unis et de leurs alliés.
"Nous proposons toujours de nous rencontrer n'importe où, n'importe quand, et sans conditions préalables", a ajouté Mme Jean-Pierre.
La RPDC a testé avec succès un nouveau type de missile de croisière longue portée samedi et dimanche, a rapporté lundi l'Agence de presse centrale coréenne (KCNA).
Au cours du test, des missiles de croisière longue portée sont restés en vol pendant 7.580 secondes au-dessus des terres et des eaux territoriales de la RPDC, et ont touché des cibles situées à 1.500 km de distance, selon KCNA.
"Nous sommes au courant des rapports faisant état de ces tirs de missiles de croisière", a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone John Kirby lors d'un point de presse. Les Etats-Unis sont en train de consulter leurs alliés dans la région, et suivent la situation de près, a-t-il indiqué, affirmant que les Etats-Unis restaient fermement déterminés à assurer la sécurité du Japon et de la Corée du Sud.
Ces tests de missiles ont eu lieu après un exercice militaire conjoint entre la Corée du Sud et les Etats-Unis en août, et juste avant une rencontre entre l'envoyé américain pour la RPDC Sung Kim et ses homologues sud-coréen et japonais, qui aura lieu cette semaine à Tokyo.
L'administration Biden a déclaré qu'elle souhaitait dialoguer avec Pyongyang sur la question de la dénucléarisation, mais n'a montré aucune volonté d'assouplir ses sanctions contre la RPDC.