Dernière mise à jour à 13h40 le 04/10
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit "clarifier sa position" concernant l'acte de sabotage commis en juin contre un bâtiment de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), a déclaré dimanche le directeur de l'AEOI, Mohammad Eslami.
Selon la télévision publique, M. Eslami a indiqué aux journalistes, après une rencontre avec des membres du parlement iranien, qu'il était important de noter qu'il y avait eu "un incident terroriste" en Iran, ce qu'Israël avait d'ailleurs reconnu.
Interrogé sur la demande de l'organisme de surveillance nucléaire de l'ONU d'accéder à un atelier de composants de centrifugeuses dans le but d'entretenir les caméras de surveillance, le responsable iranien a déclaré que l'Iran n'avait aucune obligation d'accorder un tel accès.
Le 26 septembre, l'AIEA a en effet annoncé dans un communiqué que l'Iran avait échoué le 12 septembre à honorer les termes de son accord avec l'agence des Nations Unies en ne l'autorisant pas à accéder à l'atelier de Karaj, à l'ouest de Téhéran, la capitale du pays.
Réagissant à cette déclaration, l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Kazem Gharibabadi, a indiqué sur Twitter que le compte rendu de l'agence était inexact, et que "toute les décisions prises par l'Iran au sujet des équipements de surveillance étaient basées sur des considérations politiques plutôt que juridiques".
Le 6 juillet, l'Iran a accusé Israël d'avoir commis un acte de sabotage contre l'installation de l'AEOI à Karaj le 23 juin, dans le but présumé de faire dérailler les pourparlers visant à relancer l'accord sur le nucléaire de 2015.