Dernière mise à jour à 08h56 le 29/09
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a rejeté mardi une déclaration des Etats-Unis demandant que les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aient accès au site nucléaire iranien de Karaj, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
A son arrivée dans la capitale russe, Moscou, M. Eslami a indiqué que les pays qui n'ont pas condamné l'"acte terroriste" contre le site nucléaire iranien de Karaj ne sont pas habilités à faire des commentaires sur les inspections qui y sont menées.
L'AIEA a déclaré dimanche que ses inspecteurs s'étaient vu refuser l'accès à un site de fabrication de centrifugeuses dans la ville de Karaj, à 40 km au nord-ouest de Téhéran, la capitale iranienne. Selon l'Iran, le site a été attaqué par Israël à la fin du mois de juin.
Selon l'accord conclu le 12 septembre entre l'Iran et l'AIEA à Téhéran, "nous avons accepté (que l'AIEA) remplace les cartes mémoire des caméras spécifiées à la demande de l'agence, et il est clair que cela n'inclut pas les zones endommagées par l'acte terroriste. Nous avons abordé cette question dans la déclaration de Téhéran et nous l'avons dit à Vienne", aurait dit M. Eslami.
L'Iran n'acceptera pas leur insistance à installer des caméras dans les endroits endommagés par l'opération terroriste, a-t-il souligné.
Il a également exhorté l'AIEA à mettre fin à ce qu'il a appelé "son attitude discriminatoire et politique" à l'égard de la République islamique, qui est membre de l'agence depuis 50 ans.