Dernière mise à jour à 09h02 le 15/10
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a dissous jeudi la Chambre des représentants en vue des prochaines élections générales, demandant au peuple japonais de le soutenir alors qu'il sollicite un mandat public pour son gouvernement formé la semaine dernière.
Les élections générales devraient avoir lieu le 31 octobre après l'expiration du mandat de quatre ans des membres de la chambre basse le 21 octobre, la campagne devant commencer le 19 octobre.
C'est la première fois dans l'histoire du Japon d'après-guerre qu'une élection générale est prévue après l'expiration du mandat de la chambre. Par ailleurs, le délai entre la dissolution de la chambre basse et le jour du scrutin est le plus court jamais vu à ce jour.
"Nous devons établir une nouvelle formation de la Chambre des représentants lors des élections dès que possible et accélérer les travaux pour rendre nos principaux points politiques plus concrets", a déclaré M. Kishida lors d'une conférence de presse dans la soirée.
"C'est une élection qui déterminera l'avenir du Japon", a-t-il poursuivi, soulignant que le pays doit construire un nouveau système économique et social pour l'ère post-COVID.
"Je voudrais demander au peuple japonais de choisir le leader le mieux à même de construire cet avenir", a-t-il dit.
Le nouveau Premier ministre japonais a remporté les élections à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir le 29 septembre et a été désigné Premier ministre le 4 octobre au Parlement contrôlé par la coalition dirigée par le PLD.
M. Kishida a également indiqué que la coalition au pouvoir cherchait à remporter au moins 233 sièges sur les 465 sièges que compte la chambre basse.
Le PLD et son partenaire de coalition le parti conservateur Komeito ont remporté 310 sièges lors des dernières élections en octobre 2017.