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Pour la Commission économique pour l'Afrique, l'émergence du variant Omicron est le résultat d'une "réponse mondiale non coordonnée" à la pandémie

Xinhua | 04.12.2021 10h50

L'émergence du dernier variant Omicron de la COVID-19 est une manifestation de l'échec de la communauté mondiale à déployer des efforts concertés contre la pandémie, a déclaré un haut responsable de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).

Cette déclaration a été faite par Antonio Pedro, secrétaire exécutif adjoint de la CEA, lors de la Conférence économique africaine de 2021, qui se tient actuellement dans un format hybride, virtuellement et au Cap-Vert, du 2 au 4 décembre, a indiqué la CEA dans un communiqué.

"Le fait de ne pas lutter contre la pandémie par le biais de l'accès universel aux vaccins engendrera des variants plus résistants et plus puissants, menaçant l'effort mondial de lutte contre le virus", a averti M. Pedro dans le communiqué.

"L'émergence récente du variant Omicron du virus de la COVID-19 illustre mon propos", a-t-il noté, attribuant l'apparition de ce dernier variant à "une réponse mondiale non coordonnée à la pandémie".

"La possibilité de variants nouveaux et plus virulents, couplée à des chocs climatiques imminents, exige une réponse mondiale plus coordonnée à la pandémie, soutenue par des mécanismes de financement audacieux et innovants", a poursuivi le responsable.

L'édition de cette année de la Conférence économique africaine de trois jours envisageait principalement de favoriser une reprise plus inclusive et durable des impacts de la pandémie de COVID-19 en Afrique.

S'exprimant lors de la Conférence économique africaine de 2021, le président du Cap-Vert, José Maria Neves, a également demandé un accès universel urgent aux vaccins comme moyen d'atténuer l'impact d'Omicron et d'autres variants du virus de la COVID-19.

L'Organisation mondiale de la santé a classé Omicron comme variant préoccupant de la COVID-19, ce qui signifie qu'il pourrait être plus contagieux que d'autres mutations connues.

Kevin Urama, économiste en chef par intérim et vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), a de son côté également souligné l'énorme impact socio-économique continu de la pandémie sur l'Afrique, ajoutant que la BAD est prête à soutenir les pays africains dans la reconstruction de leurs économies.

"Cela a accru le besoin de réformes nationales transformatrices. Les défis du financement du développement de l'Afrique doivent être relevés collectivement", a-t-il noté.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Ying Xie)
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