Un site d'information indépendant américain révèle des manipulations dans les coulisses du soi-disant "Tribunal ouïgour"

Alors que le soi-disant "Tribunal ouïgour" se présentait comme "indépendant", il a en fait été organisé par un groupe séparatiste financé par le gouvernement américain, qui a joué pendant des années un rôle clé dans la propagande anti-chinoise, a rapporté le site d'information indépendant américain Grayzone.

Tandis que la campagne de propagande du gouvernement américain contre la Chine se poursuit, ce "tribunal" est devenu une plateforme centrale dans la diffusion des allégations de soi-disant "génocide" au sein des médias occidentaux. Mais derrière les histoires d'horreur soigneusement scénarisées qui sont présentées au public par des médias peu critiques, se cachent en fait des incohérences énormes, des visées séparatistes manifestes, et de grosses sommes d'argent versées par le gouvernement américain, a déclaré le site web dans un article.

Le "tribunal" et ses participants sont présentés au public comme des défenseurs des droits humains, préoccupés par la situation au Xinjiang. A y regarder de plus près, il est cependant clair qu'il ne s'agit que d'un écran de fumée cynique.

"En réalité, les Ouïgours impliqués dans ce tribunal et dans la machine de propagande plus large financée par les Etats-Unis participent à une campagne séparatiste claire", selon la même source.

Les opinions ouvertement séparatistes exposées par la plupart des personnes impliquées dans ce "tribunal" sont peut-être la principale explication de son manque de légitimité. Malgré les nombreux mensonges et incohérences de ce tribunal, et en dépit de ses liens avec le gouvernement américain, les médias occidentaux ferment toujours les yeux, indique l'article.

Grayzone a déclaré que la presse ignorait les véritables visées séparatistes de ce "tribunal" et de ceux qui y participent. "Son refus de fournir un contexte critique au public montre comment un récit soigneusement orchestré a été dépouillé de toute réalité et diffusé afin d'attiser une nouvelle guerre froide", a-t-il expliqué.