Dernière mise à jour à 09h02 le 10/02
Le niveau de menace élevé posé par l'Etat islamique (EI), également connu sous le nom de Daech, exige une approche multidimensionnelle qui va au-delà des réponses uniquement centrées sur la sécurité, a déclaré jeudi Vladimir Voronkov, secrétaire général adjoint du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme.
"Une meilleure complémentarité entre les réponses sécuritaires et les mesures préventives est nécessaire", a déclaré M. Voronkov, lors d'un briefing au Conseil de sécurité.
(Eskinder Debebe/ONU/via Xinhua)
Présentant le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sur la menace posée par Daech, M. Voronkov a déclaré qu'en dépit des pertes subies par l'organisation au niveau de son leadership et de la diminution de ses réserves de liquidités, la menace qu'elle représentait pour la paix et la sécurité internationales restait élevée.
Cette menace a augmenté dans et autour des zones de conflit où le groupe et ses affiliés sont actifs, a souligné M. Voronkov, ajoutant qu'en dehors des attaques elles-mêmes, le niveau d'activités terroristes continuait d'être une préoccupation pour les Etats membres de l'ONU.
Citant la menace accrue posée par le terrorisme dans les zones de conflit, M. Voronkov a déclaré que des efforts supplémentaires étaient nécessaires pour traiter et prévenir ces conflits en amont.
"Les terroristes exploitent la dynamique des conflits, si bien que les efforts de paix sont trop souvent minés et compliqués par le terrorisme", a-t-il affirmé, ajoutant que mieux comprendre la relation complexe entre conflit et terrorisme était "une étape nécessaire pour concevoir des réponses plus efficaces à ces défis récurrents".
