«Urumqi est passée de 700 000 km ² à 1,2 million de km ². Certaines des usines causant une forte pollution que nous avions initialement construit à la périphérie de la ville sont maintenant dans le centre-ville. Cela est un gros problème pour les urbanistes», a souligné l'élu, devenu depuis vice-président de la Commission des affaires ethniques de l'APN.
Nayim Yasen, aujourd'hui président de la haute cour du Xinjiang, a été nommé maire en 2006, et en deux ans, a fait arrêter plus de 1600 chaudières à charbon dans la ville. Il avait également invité des experts du Ministère de la protection de l'environnement à se rendre à Urumqi et élaboré un plan de lutte contre la pollution de la ville en remplaçant le charbon par des chaudières à gaz naturel, mais le gouvernement central n'avait pas approuvé ce projet.
« A l'époque, quand j'étais maire, les gaz d'échappement des véhicules n'étaient pas une source importante de pollution, mais elle doit maintenant être traitée parce que le nombre des voitures a augmenté de de 500 000 », a fait remarquer Nayim Yasen.
En 2012, Jirla Yisamutin a mis le plan de Nayim Yasen en action. Il a lancé un projet de 12,1 milliards de yuans (1,95 milliards de dollars) visant à remplacer les chaudières à charbon. Ce programme permettra à 75% du système de chauffage d'être alimenté par le gaz naturel.
«Les résidents peuvent sentir la grosse évolution de la qualité de l'air», a déclaré Jirla Yisamutin, qui est actuellement vice-président de la région après avoir démissionné de son mandat de maire cette année.