«En ce qui concerne le remplacement des chaudières à charbon, Urumqi a atteint en un an ce que Beijing a fait en 10 ans», a tenu à préciser Nur Bekri. «Tout gouvernement responsable doit prêter une grande attention à l'environnement au cours de son développement. La région a inscrit la protection de l'environnement comme un important critère d'appréciation pour les responsables locaux».
Sur la liste de surveillance de la qualité de l'air des grandes villes publiées par le Ministère de la protection de l'environnement, Urumqi a disparu du classement des dix villes chinoises les plus polluées pour la première fois en janvier. Son niveau de PM2.5 s'est aussi retrouvé aussi parmi les bonnes moyennes de la moitié de de la liste.
«Nous n'avons jamais vu autant de soleil pendant la journée et autant d'étoiles dans la nuit», a déclaré Yu Ruilin, qui vit à Urumqi depuis plus de 50 ans. « Avant, après une longue marche dehors pendant l'hiver, vous pouviez faire deux boules de charbon de votre nez».
Et d'ajouter : « Les choses étaient bien pires quand il neigeait, la poussière et la cendre se mélangeant à la neige, pour couvrir toute la ville d'une boue boue noire. Maintenant, même s'il y a des jours encore brumeux, au moins l'air ne sent plus la fumée et vous pouvez porter une blouse blanche sans être s'inquiet qu'elle devienne noire. C'est un bon début».
La ville a pour objectif de convertir au moins 90% de son système de chauffage alimenté par le gaz d'ici la fin 2015. Pendant ce temps, la demande de gaz naturel va augmenter de 70 % après la réalisation de ce programme, qui a été garanti par une augmentation de l'offre locale du pétrole et du gaz.