Une cheminée de 30 mètres de haut, d'une chaudière à charbon est démontée à Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, en avril 2012. Jiang Wenyao/Xinhua. |
Quatre anciens maires d'Urumqi, la capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, ont déclaré que la qualité de l'air améliorée est le résultat des efforts d'une série d'administrateurs de la ville et nécessite différentes mesures pour faire face à l'évolution des sources de polluants causés par le développement.
Parmi les députés de la délégation du Xinjiang à l'occasion de la 12e Assemblée Populaire Nationale (APN), quatre ont été maire d'Urumqi de 1998 à 2013 et tous sont restés concentrés pour chercher des solutions pour résoudre les problèmes de pollution atmosphérique de la ville.
Urumqi, qui est entourée par des montagnes sur trois côtés, était autrefois critiquée comme l'une des villes les plus polluées en Chine, où des milliers de centrales de charbon étaient en activité pendant la saison de chauffage. Mais cet hiver, la plupart des villes du nord de la Chine étant saturés de brumes et brouillards, les habitants d'Urumqi profitent d'un ciel des plus purs depuis des décennies.
«Lorsque j'ai lancé le programme 'Blue Sky' en 1998, la seule chose que je voulais faire c'était d'arrêter cette grave pollution», a déclaré Nur Bekri, président de la région et maire d'Urumqi de 1998 à 2000.
En 2000, Shoherat Zaker, maire de la ville à l'époque, s'était vite rendu compte que la solution à long terme pour stopper la pollution résidait dans une planification urbaine.