Manger en Chine
« Mangeur de choses » est un terme très en vogue sur internet, qui se réfère à des gens qui aiment toutes sortes de nourriture. Récemment, David Cameron a reçu ce titre de la part des internautes. Et de fait, de nombreux dirigeants étrangers ont un faible pour la cuisine chinoise.
Lors de la visite du président américain Barack Obama en Chine, où il a montré son habileté à utiliser des baguettes, les internautes ont dit, « Rome ne s'est pas construite en un jour », manifestement, il a dû souvent manger de la cuisine chinoise.
Avant sa visite en Chine avant 2004, l'ancien président français Jacques Chirac avait dit que la cuisine du Sichuan était sa préférée… son souhait a finalement été réalisé : il a pu déguster des nouilles transparentes au piment et du poulet à la sichuanaise.
Lors de la visite du vice -président américain Joe Biden en Chine, celui-ci s'est rendu dans le restaurant Yaoji Chaogan, situé près de la Tour du Tambour à Beijing, et il a commandé des nouilles à la pékinoise, de l'igname froid en purée, une salade de concombre, une salade de doufu en filaments et des pains farcis à la vapeur, avec une petite touche « américaine » sous la forme de deux bouteilles de cola. Pour ce repas, Joe Biden et son groupe de cinq personnes ont dépensé 79 yuans, qui a été qualifié d'« abordable ».
La visite du premier ministre russe Dmitri Medvedev en Chine en octobre de cette année a été pour lui l'occasion de déguster du thé Huang Shan Mao Feng au Temple Baogong, mais il y fut également initié à la « cérémonie du thé », au son de la cithare, le couvercle de la tasse à thé la main, faisant ainsi l'expérience de la culture chinoise du thé.
Zhang Yiwu professeur à l'Université de Pékin, a déclaré aux journalistes que, au-delà de ces visites de haut niveau, afin que le public puisse se sentir bien, il est nécessaire de suivre un chemin gracieux, et que la vie et la culture sont les meilleurs moyens d'y pénétrer.