L'Oregon State University a rapporté qu'un morceau d'ambre de 100 millions d'années qui a été découvert a révélé la preuve la plus ancienne de la reproduction sexuée dans une plante à fleurs. Selon les chercheurs, le processus semble identique au processus de reproduction des plantes à fleurs tel qu'on le connait encore aujourd'hui. L'étude a été publiée dans le Journal de l'Institut Botanique du Texas.
Les fleurs elles-mêmes sont dans un état remarquable. La sève de l'arbre de floraison a recouvert les spécimens découvertes et c'est alors qu'a commencé le long processus qui a fait que cette scène est devenue un fossile. L'ambre a capturé une image microscopique de tubes polliniques se développant de deux grains de pollen et pénétrant dans les stigmates de la fleur, la partie réceptrice de l'appareil reproducteur féminin.
« Dans les fleurs du Crétacé nous n'avions jamais vu un fossile qui montre le tube de pollen réellement entrer dans le stigmate », a souligné dans un communiqué de presse George Poinar, Jr., professeur émérite au Département de biologie intégrative de la Faculté des Sciences de l'Oregon State University. « C'est la beauté des fossiles d'ambre. Ils sont conservés si rapidement après la prise de la résine que des structures telles que les céréales et les tubes polliniques peuvent être détectés avec un microscope ».
Selon l'Oregon State University, les fossiles ont été découverts dans une mine d'ambre dans la vallée de Hukawng au Myanmar.