La Chine et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont annoncé mercredi que tous les cas d'infections identifiés au virus H7N9 étaient des cas isolés et qu'il n'existait aucune preuve de sa transmission d'homme à homme.
Bien que plusieurs cas de contamination au sein de familles aient été signalés en Chine, il n'y a pas de preuve évidente indiquant que ce virus se soit transmis à partir d'une même source ou entre différentes personnes, selon un communiqué conjointement publié par la Chine et l'OMS.
Par ailleurs, il n'y a pas eu jusqu'ici de propagation d'homme à homme, indique ce communiqué.
Cependant, il ne faut pas éliminer cette possibilité, les scientifiques ne pouvant confirmer si ce virus évoluera ou non en souche transmissible chez l'homme.
Plusieurs symptômes graves ont été observés dans la plupart des cas d'infection, mais on ne sait combien de personnes pourraient se révéler être des porteurs du virus ne présentant aucun symptôme, ajoute ce communiqué.
"C'est pourquoi nous avons minutieusement travaillé sur ce virus et étroitement surveillé sa propagation", souligne le communiqué.
Lors d'une conférence de presse conjointement tenue par la Chine et l'OMS, Keiji Fukuda, sous-directeur général en charge de la sécurité sanitaire et de l'environnement, a apprécié les efforts du gouvernement chinois dans le traitement de la crise de la grippe aviaire H7N9.