Au moins 10 000 ouvriers migrants sri-lankais sont rentrés chez eux grâce à une amnistie accordée par le gouvernement saoudien, alors que des efforts sont actuellement déployés pour rapatriés 6 000 autres travailleurs, a annoncé lundi à Colombo un officiel.
La période d'amnistie proposée par le gouvernement saoudien pour les étrangers restés trop longtemps, pour la plupart des ouvriers non qualifiés, s'est achevée dimanche.
Cependant, étant donné que 16 000 Sri-Lankais environ se sont enregistrés pour rentrer, il y a encore près de 6 000 autres toujours en Arabie Saoudite, a indiqué le porte-parole du Bureau des emplois étrangers du Sri Lanka, Mangala Randeniya, aux médias.
"Nous espérons négocier leur retour aussi. Mais cela doit se faire au niveau gouvernemental", a-t-il ajouté.
Près de 10 000 Sri Lankais sont rentrés chez eux pendant la période de grâce accordée par les autorités saoudiennes le 3 avril 2013, pour trois mois initialement puis de quatre mois supplémentaires en raison de la forte demande.
Les travailleurs demeurant illégalement devront payer près de 23 000 dollars américains et purger une peine d'un an de prison car le gouvernement saoudien a décidé de lutter contre les employés étrangers.
L'Arabie saoudite est une destination favorite pour les ouvriers migrants sri-lankais malgré les mauvaises conditions de travail dans le pays.
Actuellement, près de 600 000 Sri Lankais travaillent en Arabie Saoudite, pour la plupart comme employés de maison non qualifiés.
Travailler dans le pays riche en pétrole est sujet à controverse depuis que la femme de ménage Rizana Nafeek a été décapitée cette année pour un crime qu'elle aurait commis quand elle était mineure.
Néanmoins, l'économie du Sri-Lanka continue de dépendre fortement de l'argent rapatrié par plus d'un million de travailleurs migrants.